Nouvelle mère de Cécile Doherty-Bigara
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SERVICE PRESSE


Je remercie mon partenaire pour ce service presse, mon premier livre audio.

Mon résumé :

Cécile Doherty-Bigara nous livre son témoignage concernant le vécu de sa grossesse.

Mon ressenti final :

Ce premier SP audio n’aura pas été concluant. Le livre audio n’est pas fait pour moi, je me rends compte que j’ai besoin de lire par moi-même, d’y mettre l’intonation que je veux. La voix de la comédienne qui narre ce livre est basse et traînante.

Si vous hésitez à enfanter et cherchez des réponses à vos questions, il se peut que vous les trouviez ici, mais votre envie de grossesse risque de s’envoler rapidement. L’auteure dépeint le côté face de la grossesse mais surtout de l’accouchement et de la vie qui sera la sienne avec un bébé. Je vous mets en garde sur le fait qu’il ne reflète absolument pas la grossesse, de manière générale.

La narration commence à 8 mois de grossesse puis l’auteure accouche. L’épisiotomie est vécue comme un drame car en découle douleur et désagrément lors de la douche ou du passage aux toilettes. Ayant moi-même vécu cela, j’avoue que ce n’est pas la meilleure partie de l’accouchement mais elle ne reste pas la pire. Pour autant, j’ai eu l’impression que Cécile se sent écrasée par la maternité.

L’auteure estime qu’elle passe de femme à mère. Je comprends que perdre ses repères la panique et qu’elle se pose de nombreuses questions, ce qui est tout à fait normal. Par contre, je trouve que tout est poussé au paroxysme tant Cécile analyse absolument tout de sa vie de mère ainsi que de sa vie d’avant. J’ai trouvé cela extrêmement abusif. Par exemple, avant l’accouchement, l’auteure prenait beaucoup de temps pour elle, entre yoga, méditation et retraite. Avant d’enfanter, l’auteure est une femme qui prend soin d’elle, qui s’écoute et qui fait grandement attention à sa santé mentale. L’allaitement et le fait de se rendre compte qu’il faudra couper sa nuit pour l’enfant, pour ne prendre que cet exemple, semble vécu comme une injustice. Pour la maman que je suis, cette période, trop courte malheureusement, est celle que j’ai préférée. Je me sentais en osmose avec ma fille, à qui je chantonnais des chansons des Beatles. Ici, je n’ai pas ressenti cette osmose. La mère ne parle pas de communion avec l’enfant. Elle parle plutôt de perte de contrôle sur sa vie, cela m’a interpelé.

Le papa est peu évoqué, au début surtout. Très vite, il est occulté. Alors, j’entends que la charge qui pèse sur ‘la mère’, de manière générale, est issue de la société qui conditionne la femme depuis des siècles. Elle met au monde donc elle s’occupe de l’enfant mais tout de même. J’ai trouvé l’analyse de la grossesse très nombriliste, très porté sur ce que pouvait faire cette maman avant la grossesse et le poids de l’après. L’analyse est poussée jusqu’à se dire qu’avant bébé, la corbeille de fruits recevait les fruits réservés à maman, maintenant ils sont réservés a bébé donc que se passerait-il si maman mangeait la dernière clémentine et que bébé en réclame ? J’ai trouvé cela abusif, encore une fois.

L’auteure note tout, s’interroge beaucoup, des fois à juste titre, d’autres fois, de manière excessive, et j’ai l’impression d’avoir traversé les premières années de ma fille, les yeux bandés, à l’arrache, à l’aveugle. Cela fait-il de moi une mère indigne ou nonchalante ? Je n’ai que très peu de points communs avec cette maman qui semble subir la maternité. Même si certaines périodes sont plus difficiles que d’autres, j’ai moi aussi, doutée de moi et de ma capacité à être une bonne mère, je ne me retrouve pas du tout dans ce témoignage.

Je pense que chaque femme est différente face à la grossesse. Certaines vont estimer perdre le contrôle de leur vie, d’autres vont traversé cette partie de leur vie comme une épreuve, certaines (comme moi) laisseront faire les choses et vivront la maternité au jour le jour.

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