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Je remercie mon partenaire pour sa confiance renouvelée

Mon résumé :

Maintenant qu’il est à la tête de l’Organisation, Jake Aspen se sent tout puissant. Éloigné de Kurt et d’Eliza, il gère ses contrats d’une main de fer. Sa route croise celle de Katarina, une nana qui semble aussi brisée que lui. Mais que cherche-t-elle exactement ?


Jake a pris ses distances avec son frère et sa belle-sœur. Accompagné d’Adam, son bras droit, il gère l’Organisation et continue de semer la mort autour de lui. Mais Katarina, une jeune femme qui semble déterminée à le tuer, l’amuse plus qu’elle ne lui fait peur.

Katarina Sanchez est une jeune femme détruite. Prostituée par sa famille d’accueil depuis ses 6 ans, elle a fui avec Devon, son frère, après avoir tué tout le monde. Tombée sous le giron de Jack Aspen, Katarina pense qu’elle maîtrise la situation.

Mon ressenti final :

Un tome plus psychologique que les autres.

Je dois avouer que j’ai trouvé ce tome un peu moins intense que les deux autres. Peut-être est-ce parce que je m’habitue à la plume de l’auteure mais en tout cas, cela ne m’a pas empêcher d’apprécier ma lecture.

Après la fin du tome 2, Jake Aspen a reprit sa vie. A la tête de l’Organisation, il continue de semer des cadavres partout où il passe. Cependant, il a pris ses distances avec Kurt et Eliza. Accompagné de son bras droit, Adam, qu’il avilie pour le garder sous sa coupe, il fait la connaissance de Katarina, qui semble le chercher. La jeune femme est persuadée qu’elle réussira à le manipuler pour obtenir ce qu’elle veut de lui. Le début du roman m’a fortement captivée. La fin du tome 2 nous mettait l’eau à la bouche et je dois dire que le tome 3 démarre sur les chapeaux de roue. Bonjour l’ambiance lorsque Katarina nous dévoile qui elle est, ou du moins, qu’elle a été sa vie jusqu’à présent. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle laisse entrevoir un passé désastreux et une carapace en titane. Le personnage m’a plu immédiatement et j’ai décelé un égal pour Jake.

Jake, lui, est plus noir que jamais. Il a fait le vide autour de lui et trouvé en Katarina, une distraction comme une autre. Sauf que, bien évidemment, il n’en est rien. La jeune femme va tenir tête au cadet Aspen et ma foi, notre psychopathe préféré va avoir bien des difficultés à gérer sa frustration.

80% du roman va tourner autour de l’aspect psychologique de nos personnages. Cela pourrait en rebuter certains, car les dialogues sont peu nombreux et la narration est assez dense. Et tu sais, petit poulet qui lit mes chroniques, que ce n’est pas ma tasse de thé. Eh bien, je dois t’avouer que j’ai été emportée par tout le travail mené par l’auteure pour construire ses personnages. Chacun d’eux est travaillé, modelé, façonné dans les moindres détails. L’auteure creuse, explique pourquoi et comment le protagoniste en est arrivé là où il en est. De ce fait, toi, lecteur, tu comprends, tu pardonnes l’impardonnable et tu t’attaches à ces fêlés du ciboulot.

Les 20% restants sont un concentré de révélations, de rebondissements, de sexe intense et borderline. Il te faudra t’accrocher, petite âme sensible que tu es, parce que tu risques d’avoir chaud malgré des descriptions très limites, et ça peut déranger ta conscience bien lisse. Car c’est tout à fait ce que j’ai ressenti : une sorte de honte mêlée à un sentiment d’acceptation assez perturbant.

Encore une fois, l’auteure m’aura poussée au delà des limites de l’acceptable, laissée me perdre dans les méandres des cerveaux d’âmes brisées qui pensent (espèrent ?) trouver la rédemption dans l’horreur. Je vais t’avouer quelque chose : j’ai peur de la suite des événements. Jake a montré qu’il serait prêt à s’opposer à son frère si celui-ci, ou Lizzie, viennent à s’en prendre à sa reine. Et ça, ça craint à mort parce que je me suis attachée à eux et je serais anéantie si les frères Aspen devaient se séparer (ou pire !) pour une femme alors qu’ils ont traversé l’enfer ensemble