SERVICE PRESSE
Je remercie mon partenaire pour l’envoi de ce service presse.
Mon résumé :
Mathilde a tout quitté pour suivre Gaetano chez lui, en Espagne. Mais celui-ci doit repartir courir les corridas et Mathilde se retrouve toute seule. Si elle se rapproche d’Estrella, la sœur de Gaetano, elle s’accroche régulièrement avec Sarah, qu’elle surnomme la Beldoche. Un jour, Mathilde se rend compte que Sarah fait des recherches sur un trésor perdu. Elle commence à fouiller.
Mon ressenti final :
Si le tome 1 avait été une belle surprise, ce n’est malheureusement pas le cas du tome 2.
Mathilde a quitté son Languedoc, ses chevaux et la France, pour suivre Gaetano en Espagne. Ils logent chez Rafael, le père de Gaetano. Dans cette maison, vivent également Estrella, la sœur du toréro et Sarah, la seconde épouse de Rafael. Très vite, Gaetano repart et les premiers doutes s’installent. Mathilde s’ennuie, peine à s’acclimater et ne connaît personne. Ses relations avec les deux femmes de la maison sont tendues, et elle se demande si elle a prit la bonne décision. Au fil des jours, Gaetano appelle régulièrement à la maison, pour prendre des nouvelles mais aussi pour repousser toujours sa date de retour. Si, dans le tome 1, j’avais aimé Mathilde et sa fougue, dans cet opus, je l’ai trouvée immature, geignarde et boudeuse. Une vraie gamine ! Elle râle constamment après Gaetano, qui enchaine les prestations pour gagner en visibilité et elle ne fait que se plaindre de ses absences. Lorsqu’il rentre lardé de coups et de blessures, s’en est trop pour Mathilde ! Mais Gaetano a bien compris que le sexe apaise sa compagne, même elle le fera ramer au début. J’avais fait ce même constat déjà sur le tome 1, malgré le fait que les scènes érotiques sont un peu moins présentes dans le tome 2.
Rafael, qui a conscience du potentiel de Mathilde avec les chevaux, lui propose de s’occuper des leurs, ce qu’elle fait avec plaisir. C’était agréable de s’immiscer dans la peau de quelqu’un qui panse et entraîne des chevaux mais certains passages ont traînés en longueur et m’ont perdue à un moment. Cependant, j’ai pris conscience de la difficulté de Mathilde à s’intégrer dans un nouvel environnement, surtout lorsqu’une partie du personnel se montre hostile, et que l’on a personne à qui parler.
Au milieu de tout cela, nous découvrons Sarah qui farfouille dans les archives de la ville, à priori à la recherche d’un trésor perdu. J’ai aimé cette partie, qui dévoile un peu d’histoire espagnole mais surtout, qui appuie le côté vénal de la belle-mère de Mathilde, déjà assez développé dans le tome 1. Elle devient désagréable avec Rafael, pousse Mathilde à la jalousie lorsque Gaetano est en tournée, on la sent avide d’argent. Nous découvrirons d’ailleurs, l’état des finances de l’hacienda.
Mathilde a reçu de sa sœur, des lettres d’amour adressées (ou pas) à leur arrière grand mère. J’ai adoré ces moments de complicité avec Estrella, que Mathilde a chargé de traduire pour elle, sa compréhension de l’espagnol étant encore trop légère. C’était grisant et intimiste de découvrir ce qu’elles contenaient et j’ai aimé que Estrella s’ouvre un peu à Mathilde. Elles développent une vraie complicité et j’étais ravie qu’elles se soient trouvées. J’ai aussi beaucoup apprécié cette quête de ses origines qu’à entreprit Mathilde, grâce aux lettres.
Un deuxième homme fait son apparition, sous les traits de Mark Allen, australien canon aux yeux bleus. Il m’a tout de suite exaspéré, ou plutôt, le fait que Mathilde soit troublée par lui m’a agacée. Elle ne cesse de faire des reproches à Gaetano, être jalouse mais à côté de cela, se laisse troubler par un étranger antipathique. Et on sait tous comment cela se termine dans les romans..
L’écriture de l’auteure est toujours aussi légère et précise, fluide et agréable. Un travail de recherches ou de grandes connaissances ont appuyés ce texte et même si c’est une lecture en demie-teinte pour moi, il est nécessaire de reconnaître le travail de l’auteure.
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