SERVICE PRESSE
Je remercie la maison d’édition pour ce service presse papier.
Mon résumé :
Winona, une jeune indienne orpheline, a vu toute sa famille décimée durant la guerre de Sécession. Élevée dans une ferme par John Cole et Thomas McNully, avec deux esclaves affranchis, Tennyson et Rosalee, elle tente de réapprendre à vivre. La condition des hommes et des femmes de couleurs n’est pas des plus enviables et les agressions sont de plus en plus violentes.
Winona, de son vrai prénom lakota Ojinjintka, est la seule survivante du massacre de sa famille indienne. La guerre de Sécession fait alors rage et elle est recueillie par John Cole et Thomas McNully, deux anciens soldats. Élevée dans une ferme, en vase clos, elle se lie d’amitié avec l’épicier. Mais un jour, elle est agressée. Commence alors une vendetta qui va la mener au tribunal.
Mon ressenti final :
Je me suis profondément ennuyée en lisant ce livre.
Je pensais trouver dans ce roman, une belle histoire romanesque, avec pour histoire de fond, le racisme et la difficulté d’être une femme en 1800. A la place, j’ai trouvé un récit sans rythme, narratif et traînant en longueur.
Winona a vu sa famille se faire massacrer durant la guerre et elle est l’unique survivante. Elle n’en garde que peu de souvenirs, et l’auteur nous l’explique à de multiples reprises, si ce n’est à chaque chapitre. La fillette grandit entourée des deux anciens soldats et de deux esclaves affranchis, un frère et une sœur. A l’aube de sa vie d’adulte, elle découvre que malgré sa couleur de peau, qui attise de colère des habitants de la ville, elle peut attirer les garçons, comme Jas Jonski, l’épicier. Son agression, puis celle de son ami, va déclencher l’hostilité de la population. Winona, pourtant calme et sans histoire, va entamer une vengeance qui la mènera devant le tribunal.
L’idée aurait pu être intéressante si elle avait été narrée sous la forme d’une romance comme on en lit quotidiennement. Au lieu de cela, j’ai eu l’impression de me plonger dans un livre d’histoire, détaillant les années qui ont suivies la guerre de Sécession. Le racisme y est omniprésent, la condition des femmes est plus que précaire, même si Winona travaille pour un avocat. Alors, j’ai bien cerné toute cette oppression, le rejet et la violence des actes comme des mots, mais écrit avec une platitude qui ennuie plus qu’elle n’entraîne. Je me suis mise à lutter pour m’obliger à tourner les pages et à ne pas stopper la lecture.
J’avoue humblement ne pas avoir réellement compris où voulait m’emmener l’auteur, dont j’ai eu l’impression que l’écriture me faisait tourner en rond, reprenant sans cesse les mêmes idées et nous répétant inlassablement les mêmes choses. Je me suis retrouvée embourbée dans des détails souvent inutiles et surtout très répétitifs.
L’auteur aura cependant réussi à me faire aimer le personnage principal, dont j’ai senti toute la peine du monde et toute la confusion qui la saisie après l’agression. Elle est perdue, brisée, et ses sentiments se mélangent à tel point qu’elle ne réfléchit plus de manière cohérente et que le drame se profile rapidement. A part cela, malheureusement, on m’a perdue durant la quasi totalité de ma lecture.
Je ne doute pas que le lecteur féru d’histoire et adepte d’anthropologie saura faire honneur à ce roman d’époque, dont la dureté de la vie est évoquée de manière claire.