SERVICE PRESSE
Je remercie l’auteure pour ce service presse.
Mon résumé :
Mathieu, quadra, est livreur. Un job qu’il aime, sauf lorsqu’il faut se rendre chez ce vieux grincheux de botaniste, Gilbert Poireau. Très tatillon quant à l’état de ses colis, il s’oppose régulièrement à Mathieu. Jusqu’au jour où…
Mathieu est un quadra pantouflard. Après une longue journée de livraisons, il adore manger des hamburgers, boire une bière et mater des séries. Célibataire, adepte des plans culs, la solitude commence tout de même à lui peser.
Gilbert Poireau est un cinquantenaire passionné de botanique. Prof, il vit dans un appartement verdoyant et se fait régulièrement livrer des plantes. Il déteste cet idiot de livreur, qui lui ramène constamment des colis bousillés.
Mon ressenti final :
Une nouvelle pleine d’humour et aux personnages attachants.
Deuxième texte de cette auteure que je lis et à nouveau, j’ai passé un super moment de lecture.
Mathieu est rincé par son job de livreur. Épuisé avant l’âge, physiquement, il se passerait bien des pinailleries de son client bizarre, celui qui vit entouré de plantes. J’ai beaucoup aimé ce personnage. Bourré d’humour, il m’a souvent fait pouffer de rire. Je l’ai également trouvé très touchant, la solitude commence à lui poser et ce petit constat l’attriste.
Gilbert m’a beaucoup plu, dans le rôle du botaniste passionné. Amoureux des plantes, on ne peut qu’imaginer son appartement, aidé par les descriptions que l’auteure met à notre disposition. Et je le voyais un peu comme la jungle, pour tout vous avouer. Mais j’ai adoré !
En fait, comme avec ‘’Apprivoiser un leprechaun’’, nous sommes en présence d’une nouvelle Ennemis/lovers. Câblé sur le même schéma, nous retrouvons le personnage un peu déluré, à l’aise avec les mots et les gens. Puis, le personnage un peu en marge, plus en retrait, réservé. Et comme avec le premier roman, je me suis laissée emporter par la vague de douceur qui émane d’une écriture délicate et attendrissante. Les sentiments sont là, bien présents, ancrés dans l’histoire. Et nous, lecteurs, nous assistons au rapprochement de ces deux gars adorables, malgré leurs manies. En vrai, des gens comme vous et moi. Et c’est ce qui me plaît dans les écrits de Sully. Cet espèce de sentiment d’appartenance, cette facilité à nous reconnaître dans ses personnages presque réels.
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