Hors de toi de Sandrine Girard
hors de toi

SERVICE PRESSE

Je remercie la maison d’édition pour ce service presse.


Résumé officiel :


« Puisqu’ils ne savent pas, puisque l’angoisse te suit partout où tu vas, c’est à toi, jour après jour, souffle après souffle, d’inventer ta survie. »

Alice a cinq ans, six ans, sept ans, onze, quinze, vingt-cinq… Elle vit intensément chaque rencontre, chaque bain de mer, chaque instant. Et la rage bout en elle, une rage compacte qui explose par intermittence quand elle ne la retourne pas contre elle-même.

Ses parents ont divorcé. Ballottée d’un foyer à l’autre, elle endure en apnée la présence de ses beaux-parents: la cruauté d’une belle-mère jalouse, l’alcoolisme
d’un beau-père brutal. Nulle part, elle n’est en sécurité.
Ce qu’Alice cache, y compris derrière sa soif de vivre inextinguible, ce sont les violences qu’elle subit au quotidien. Car toutes ces années, Alice se tait.

Entre ombre et lumière, Hors de toi tisse une myriade de souvenirs qui se répondent dans un virtuose jeu d’échos, pour reconstituer au plus près des émotions le tourbillon brûlant d’une mémoire traumatique.


Mon ressenti final :


Je suis complètement passée à côté de ce roman.

Alice est une petite fille qui subit les décisions des adultes. En premier lieu, le divorce de ses parents. Elle se retrouve comme bon nombre d’enfants, à passer certains week-ends chez son père. Là où l’histoire se corse, c’est dès que les familles recomposées se forment. Alice devient victime de la perfidie de son beau-père, prédateur sexuel, à qui elle ne pourra pas échapper. Victime de la jalousie de sa belle-mère, qui voit en elle le portrait de sa mère. Sans cesse rabaissée, humiliée, salie, la petite fille grandit malgré cela, ayant un rapport disproportionné à l’amitié, et une absence de réaction quant au sexe.

Le récit change constamment de période de narration : un coup Alice a 5 ans, puis 13, puis 11, puis 24, puis 6. Perdue dans ces failles spacio-temporelles, je ne peux pas m’attacher à cette fillette que je plains sans vraiment comprendre ce qui lui arrive. Le début reste vague, puis se précise au fur et à mesure. Les phrases utilisées sont endimanchées dans un vocabulaire rempli du sous-entendus qui m’abrutissent et me fatiguent. L’impression que je ne comprends pas cette fillette, puis cette femme, perdure tout au long de la lecture, que je souhaite rapide et indolore. Puis je culpabilise devant mon cœur de pierre, de ne pas réussir à être choquée ou empathique, pour finalement me dire que l’auteure ne va pas au bout des choses mais sans réussir à me l’expliquer. En fait, le fouillis dans ma tête fait écho au fouillis narratif de ce récit, mais je ne doute pas qu’il
saura être apprécié par de bien meilleurs lecteurs que moi.

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