SERVICE PRESSE

Je remercie Babelio.com et Préludes Éditions pour ce service presse.

Mon résumé :

A l’occasion de l’enterrement d’un ami d’enfance, Alice revient à Perros-Guirec. Médecin généraliste à Paris, celle qui se rêvait psychologue n’avait pas remis les pieds chez elle depuis des années. Accompagnée de son fils autiste, Lucas, elle retrouve son amour de jeunesse, Teddy. Celui-ci cherche toujours ce qui a pu arriver à sa petite sœur, disparue depuis vingt-cinq ans. Lorsqu’une nouvelle petite fille est enlevée, Alice se retrouve aspirée dans un tourbillon de souvenirs et de découvertes angoissantes.


Alice est une jeune femme fatiguée. Quittée par son mari, qui veut se détacher de leur fils autiste et de la lourdeur du handicap, elle mène de front son travail de médecin généraliste et sa vie de maman solo. De retour en Bretagne, logée chez ses parents, elle remarque rapidement que quelque chose ne tourne pas rond.

Théodore est un homme brisé. A onze ans, sa petite sœur disparaît. Vingt-cinq ans plus tard, il cherche encore ce qui a bien pu lui arriver. Ses retrouvailles avec Alice vont l’immerger dans une enquête hors du commun.

Mon ressenti final :

Un bon polar bien ficelé.

J’aime bien les polars, les petites histoires policières qui se déroulent dans des lieux chers à mon cœur. Étant Bretonne, c’est toujours un plaisir de me plonger dans un roman avec ma région natale pour toile de fond.

Déjà, j’ai aimé le démarrage de ce roman. Le prologue annonce la couleur rapidement et je sens déjà que je vais aimer ce qui m’attend. Un psychologue interroge un enfant qui ne connaît ni remord, ni sentiments. J’aime ce genre d’accroche, qui présage une suite mouvementée. De temps à autre, un chapitre est consacré aux entretiens angoissants de ce psy et de l’enfant interrogé.

Alice arrive chez ses parents. Accompagnée de son fils Lucas, un gamin autiste, elle vient assister à l’enterrement de Marc, un ami d’enfance. Forcément, cela ravive ses souvenirs, et des non dits. Sa meilleure amie ayant disparue vingt-cinq ans plus tôt, Alice a toujours beaucoup de mal à revenir en Bretagne. En fait, c’est ce que l’auteure essaye de nous faire croire mais finalement, il s’agit d’autre chose. Les relations avec ses parents nous apparaissent sereines mais rapidement, le vernis craque pour laisser place à une sorte d’hostilité que le lecteur ne comprend pas tout de suite. Loin de me rebuter, j’ai tourné les pages de ce roman pour comprendre ce qui cloche avec cette famille qui tente de paraître parfaite.

Lucas m’a beaucoup touchée. J’ai aimé que l’auteure traite du sujet de l’autisme mais qu’elle évoque aussi le besoin de souffler de sa maman. Cette pointe de culpabilité que ressent Alice lorsqu’elle découche pour retrouver Teddy m’a paru normale et cohérente. J’ai apprécié que l’enfant évolue au fur et à mesure de l’avancée du roman.

L’écriture de l’auteure est simple et agréable à lire. Les faits sont cohérents et j’ai grandement apprécié ma lecture. J’avais découvert une partie du mystère de cette enquête et c’est toujours un plaisir de réussir à capter quelques indices et à les assembler pour trouver des réponses. L’enquête est prenante et bien menée, j’ai lu ce roman rapidement et avec grand plaisir. Pas de sentiment d’oppression que laisse transparaître le résumé, mais une enquête haletante. Quelques passages sont pesants mais rien de repoussant.


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